Une petite histoire de Blandine Hermelier (II)
"Les salamalecs d'une sans pénates"
La suite tout de suite...
Aie.
L’homme
à la plume : Ça
tombe sous le sens, oui !
Ma
tête est aussi lourde qu’une enclume et je me suis heurté le dos
en tombant. J’ai mal. Où est-ce que je suis déjà ? Oh mes
vertèbres !
Le
tacos : Merde à la fin ! Je te dis que je ne la
connais pas !
Qu’est-ce
qu’ils racontent ces deux zigottons ?
L’homme à la plume :
Très bien admettons que je te crois. Comment est-ce que tu prends
tes responsabilités maintenant ?
L’horrible
personnage : Je ne prends rien du tout ! On la balance
dehors et fin de l’histoire !
Alors
là tu rêves mon jambon ! Pas question que je retourne sur le
trottoir ! Je suis tombée sur un sacré spécimen d’altruiste,
je te jure ! Il n’y a que moi pour avoir une veine pareille.
L’autre :
Aux dernières nouvelles c’est encore moi qui décide ici et il
est hors de question qu’on abandonne sous une pluie torrentielle
une jeune fille tombée dans les vapes…
Tout
de même ! Merci ! Une âme charitable dans ce monde de
brutes !
Il
est temps pour moi d’intervenir si je ne veux pas que les rats du
quartier se repaissent de mon seyant cadavre dès demain :
– Monsieur,
je vous offre mes plus plates excuses pour cette arrivée impromptue
chez vous. Il est évident que cela pose problème. Mais si j’en
arrive à cette extrémité c’est que je n’ai plus le choix... S’il
le faut je m’en irais sans opposer de résistance, mais j’implore
votre bienveillance, je suis seule, à la rue, il pleut, j’ai
terriblement faim ! J’ai désespérément besoin d’un toit…
Le
babouin : Non mais je rêve, arrête tes salamalecs !
L’homme
à la plume : Vous n’étiez pas évanouie il y a deux
secondes ?
– Ah oui ! C'est vrai ! Je me sens si fébrile !
L’affreux :
…
L’emplumé :
Bon… Je n’ai pas pour habitude de faire d’exception mais en
même temps un cas comme le vôtre ne se présente pas tous les
quatre matins et heureusement si vous voulez mon avis… Est-ce que vous êtes la copine ou une ex de Soham ?
Qui ça ? Moi ?
L’autre moule à gaufres : Mais n'importe quoi ! Je ne connais même pas son nom!
Une
chance comme celle-ci il faut la saisir au vol :
– Oh
il le connaît très bien ! Je m’appelle Blandine, Blandine
Hermelier. Vivre ici avec lui qu’il m’avait promis ! Hê
bien devinez quoi ? Ils ont disparu, lui et sa promesse, sans
crier gare dès que la chose a dû devenir un poil plus concrète !
L’empaffé :
N’importe quoi !
Le
gentil monsieur à la plume : Ça
te ressemble pourtant bien moi je trouve Soham. Tu t’es encore
illustré prestigieusement à ce que je vois. Blandine, tu peux
rester ici, au moins pour la nuit. Soham tu te charges
personnellement d’elle. Tu as compris ?
Le
sale rat : J’y crois pas.
La
plume : Soham ?
L’idiot :
Oui.
Yes !
L’ornithorynque : Hê
bien ma chérie, puisque tu as réussi à obtenir gain de cause je
vais te prêter quelques vêtements pour la nuit, à moins que tu ne
veuilles partager mon sac de couchage… ?
Plutôt
crever.
– J’ai
mes règles.
Le
barbu à plume : Blandine tu es la bienvenue, tu n’auras qu’à
demander à Soham si tu as des questions concernant la maison et son
fonctionnement. Je suis Barnabé, c’est moi le chef ici, si tu as
un problème n’hésites pas à faire appel à moi.
– Merci infiniment Barnabé !
Vous n’imaginez même pas quel point je vous suis reconnaissante.
Est-ce qu’il est possible que je prenne une douche avant de me
changer ?
Soham :
… Ouais, tu pues toujours autant après tout.
Barnabé : Évidemment, la salle
de bain est derrière la porte battante là-bas.
Oh ! Ça fait au moins
trois jours que je ne me suis pas lavée… Quel pied !
Cherchez l’erreur...
Sex appeal x 1000
Okay…
Plus que toi et moi ma grande !
Je meurs de faim moi.
Mais est-ce que c’est vraiment sûr de manger ce qui traîne dans ce mixeur ?
Très sympa cette petite histoire ! la suite !
RépondreSupprimerMerci ! (Je vais me motiver, promis)
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